Glauque, ça plane pour moi

Quintet en provenance de Namur, on retrouve dans le groupe Aadriejan Montens, Baptiste Lo Manto, Aaron Godefroid, Lucas et Louis Lemage.

Glauque a présenté son univers en début d'année avec une première chanson « Robot ».
Une petite introduction de ce qui nous attendait.
En effet, dès le pseudonyme, on comprend tout de suite à quoi on a à faire.

Les cinq garçons infusent dans leurs chansons une musique électro, rock qui glisse sur la vague du hip hop. Ils bougent les lignes avec leur musique, ils créent une identité qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. Ce qui est certain, c'est qu'ils ne rentrent pas dans une case, ils sont inclassables.
Un rap brut nuancé qui flirte avec des mélodies aériennes.
Glauque extériorise leurs pensées le temps d'un moment à travers leurs sons. Une violence qu'on se prend en pleine face, une vérité en pleine gueule, avec des paroles crues, cadrées et contrôlées :

« Il y a que la haine qu'on inculque, la colère nous habite »

« Peu importe les éloges sur ce qu'on devient ce qui compte c'est ce qu'on fait de bien »

« On partage tout, la seule honte c'est d'avoir de la pudeur»

Le rappeur joue aussi avec les silences, ce qui rend les chansons encore plus fortes, car il sait nous tenir en haleine, et sait quand nous faire partir. Glauque nous fait carrément planer. («Plane», dernier titre sorti cet été que vous pouvez retrouver un peu plus bas).

La Belgique ne cesse de nous étonner !

Le groupe a déjà fait de belles dates comme Dour, Fnac Live, et nous les avions vu au Festival Les Nuits Botaniques avant l'été.

Un bel avenir en perspective avec des dates à Londres en première partie d'Odezenne, les Bars en Trans, plusieurs autres concerts et surtout un album en 2020. 

Crédits photos : Romain Vennekens